La Singularité arrive (ou pas) – le travail polygame – piratage de kiosques et tout plein d'infos croustis pour passer un bon dimanche 🔥
TOUT D’ABORD…
Salut tout le monde !
Pendant que les puissants de ce monde s’insultent et s’écharpent joyeusement et que le reste de la planète s’en donne à cœur joie pour les tourner en dérision (mention spéciale à AOC pour LA punchline de ce début juin), on vous propose de prendre un peu de hauteur avec une édition dominicale de votre newsletter préférée garantie sans Musk, ni Trump. Ça vous dit ? C’est parti !
Ouf ! La Singularité arrive ENFIN (dans 6 mois, apparemment). Vous savez, ce moment qui marque l’avènement d’une Intelligence Artificielle Générale, et qui pourrait être une excellente nouvelle pour tous ceux qui ne peuvent plus se passer de leurs petits assistants virtuels (bon, c’est toujours mieux que les assistants sous-payés – et humains – de Tim Ferriss). Vous allez donc pouvoir continuer à outsourcer au maximum, avec comme nouveau challenge principal d’arriver à continuer à comprendre ce que vous faites. Comme l’explique Addy Osmani (auteur et ingénieur chez Google), l’un des risques d’utiliser l’IA en continu, c’est de s’habituer à « mettre votre cerveau en pause », voire même de risquer une atrophie de la pensée critique (comme ça a été démontré par une étude menée par la Carnegie Mellon University et Microsoft Research). Ajoutez à cela une évolution constante des rapports humains/IA (avec des progrès assez impressionnants sur « la conscience perçue » – la façon dont l’IA vous fait croire qu’elle est consciente de ce qu’elle dit, alors qu’elle ne l’est pas), et vous obtenez un cocktail explosif qui fait qu’en fait, 6 mois, ça paraît un peu rapide, non ? Bon, est-ce qu’on peut décaler la Singularité de quelques années ? Et vu que la loi de Moore est morte, on est peut-être sauvés, qui sait ?
Dites bonjour aux « polygamous workers » ! Si, sur TikTok il existe désormais des groupes d’influenceurs chômeurs concentrés dans la Unemployed House, il semblerait que d’autres s’amusent à accumuler les emplois à temps plein comme s’il s’agissait de relations amoureuses. Eh oui, c’est le nouveau cauchemar des RH : des employés tiendraient… plusieurs vrais jobs en même temps. Depuis quelques jours, des articles se multiplient pour dénoncer l’avènement du « polygamous working », ou l’art de doubler (ou tripler) son salaire (sans tripler la charge mentale), tout simplement en empilant plusieurs CDI. Forcément, ça marche moins bien en présentiel, mais avec la possibilité d’être en télétravail complet, c’est pas bien compliqué ! Selon HR Magazine (la bible des RH) le « travail polygame » serait la preuve que nos chers salariés ont besoin d’être mieux contrôlés – le média anglais donne même une liste de conseils pratiques à ceux dont les employés auraient un autre boulot en même temps. Alors oui, on comprend que les patrons ne soient pas super jouasses : si vous avez le temps de faire autre chose pendant vos 35h, c’est peut-être que votre poste est sur-évalué… Mais si le travail est fait, pourquoi se plaindre ?
Ouf (bis) ! En ces temps de chaos généralisé, les techbros, eux, restent fidèles à leurs lubies. Après le networking dans les saunas (puis les « sauna raves »), la nouvelle mode consiste désormais à payer 1 770 dollars pour passer quatre jours enfermés dans le noir. Sans écran, sans bruit, sans le moindre rayon de lumière. Le concept s’appelle sobrement une « dark retreat », et ressemble à une vision hardcore de méditation : « les repas arrivent par une trappe qui maintient l'obscurité dans leur logement, qui contient également un lit, une baignoire et des toilettes avec chasse d'eau ». Du coup, est-ce que ça ne serait pas un nom plus classe pour… une prison ?
(Bonus) Coucou, on a hacké les kiosques ! Rappelez-vous, il y a quelques semaines on vous parlait de cette nouvelle tendance qui consiste à utiliser Google Maps comme un réseau social. Alors, avec notre média Climax (le petit frère de Tech Trash), on a décidé de se servir de cette appli pour écrire aux kiosquiers et leur faire un petit coucou. Résultat : on a détourné les fiches Google Maps (souvent délaissées) de 100 kiosques à journaux à travers la France pour leur offrir une cure de jouvence : photos de lecteurs en mode cover star, messages d’amour aux kiosquiers, déclarations de guerre à la dématérialisation molle. Un petit piratage poétique zéro budget que vous pouvez aller découvrir juste ici. Et si ça vous plaît, n’hésitez pas à aller vous taguer sur la fiche Google Maps de votre kiosquier préféré (on vous relayera !)
AU MOINS UN TRUC INTÉRESSANT
Il n’y a pas si longtemps, c’était normal d’aller boire un verre avec ses collègues après le boulot. L’occasion de gratter un peu de vie perso, de partager quelques anecdotes, de tisser des liens – sans forcément devenir besties pour autant. Bref, un petit sas de décompression entre la vie pro et le reste. Sauf que… ce rituel a quasiment disparu. Selon Slate, proposer à ses employés d’aller boire un coup en mode happy hour frôle désormais la micro-agression RH. La pandémie n’a rien arrangé, bien sûr, mais elle n’a fait qu’accélérer un mouvement déjà en cours : celui d’un éloignement progressif entre boulot et sociabilité, entre juniors et seniors, entre collègues tout court…
Alors, la faute à la Gen Z ? Peut-être. Au moins, ils boivent moins que les autres (la « sober curiosity »). C’est toujours ça. Et comme les pintes se font rares, il reste toujours la possibilité de se rabattre sur les déjeuners : selon Forbes, le « lunch hour » serait en passe de remplacer le happy hour. Moins d’ivresse, plus de club-sandwich ?
ET POUR FINIR… LE BON PLAN (SPONSO) DE LA SEMAINE
Lucio Fontana, figure de l’audace créative et icône du marché de l’art
En 1965, Lucio Fontana, fondateur du Spatialisme, découpe une toile blanche au couteau, transformant ainsi la perspective artistique de la toile. Cinquante ans plus tard, l’une d’elles s’est vendu 29 millions de dollars chez Christie’s. Entre les deux ? Un marché structuré, des collectionneurs fidèles, et une rareté croissante.
Le marché de l’art, en particulier celui des grands artistes d’après-guerre, fonctionne avec ses codes, ses cycles, et sa logique propre — souvent décorrélée des marchés traditionnels. C’est sur ce terrain que Matis vous propose d’investir, via des club-deals à partir de 20 000 €, pensés pour les investisseurs privés et professionnels.
Œuvres sélectionnées, valorisation sur un cycle court (2 à 5 ans), stratégie de sortie inspirée du modèle marchand : les projets Matis ont généré une performance nette investisseur moyenne de 15,8% sur 11 œuvres déjà cédées.*
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⚠️ Avertissement : les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’investissement dans des actifs non cotés présente un risque de perte partielle ou totale du capital investi.
*Données actualisées au 4 juin 2025. Performance nette investisseur : montant reversé à l’investisseur, net de tout frais et brut de fiscalité, qui correspond à la différence entre le prix de cession de l’œuvre et son montant d’acquisition, auquel sont retranchés les frais afférents à la commission de la galerie, les taxes et les frais de Matis.
Allez, bisous !
Tech Trash revient dans quelques jours (on l’espère pour vous !).
Allez hop, on partage (sur LinkedIn) #ByebyeTwitter #BisousElon
Bonus : Ce mardi, on fait un apéro avec Makesense ! Pour choper votre place, c’est par ici ! – Chouette, un sac Louis Vuitton en chocolat à 250 balles - Timbaland vient de signer son premier artiste IA - Un film sur OpenAI est en production, avec Andrew Garfield dans le rôle de Sam Altman - L’artisanat est une forme de rébellion, un super article à lire ici - Quoi, vous ne connaissez toujours pas les PIP ? - Ni le « aura farming » ? - Les Brésiliens peuvent désormais vendre leurs données personnelles - Youpi, les millenials sont à nouveau cool ! - Qui se cache derrière l’anti-tech résistance ? – La suite… la semaine prochaine !
Nota Bene : vous avez peut-être remarqué que nous avons changé de plateforme d’envoi (big up à Kessel Media). Si jamais vous recevez ce mail alors que vous vous étiez déjà désincrit·e il y a quelque temps, si vous le recevez en double, si vous avez l’impression de ne plus recevoir Tech Trash, ou encore que votre newsletter favorite arrive désormais dans les spams, n’hésitez pas un instant : écrivez-nous à hello@techtrash.fr. On répond à tout le monde (même si ça peut mettre quelques jours), requêtes, questions, mots d’amour… promis 😘