TOUT D’ABORD…

Salut tout le monde, 

L’année se termine en beauté ? On vous le souhaite, sachant que la prochaine s’annonce d’ores et déjà compliquée si vous bossez chez Instagram, si vous ne voulez pas que votre patron vous suive à la trace ou si vous aussi, vous êtes un centimilliardaire en perte de vitesse… En attendant des vacances bien méritées, on a encore quelques pépites pour vous. C’est parti ! 

1/ Le brain rot vous guette ? On a généralement la (mauvaise) habitude de penser que celles et ceux qui passent leur temps à alerter sur les dangers des écrans sont exclusivement des boomers qui n’y comprennent rien. Pourtant, les études se multiplient et les questions pleuvent : pourquoi cette explosion de TDAH – notamment aux États-Unis ? Les vidéos courtes, ingurgitées en boucle pendant des heures (et désormais bourrées de slops), ne feraient-elles pas (un peu) partie du problème ? En septembre dernier, une méta-analyse de 71 études (100 000 participants) démontre que la consommation massive de contenus short-form est directement associée à une baisse de l’attention, une moindre maîtrise de soi, plus d’anxiété, plus de dépression et plus de solitude. Paf ! Il y a cependant un débat chez les scientifiques, certains chercheurs rappelant que nos parents avaient hurlé à la décadence à l’arrivée des jeux vidéo, et les leurs à celle de la télévision. Pourtant, dans un pays où 1 enfant sur 9 est diagnostiqué TDAH, une question commence à émerger : et si une partie de ces diagnostics n’étaient pas du TDAH mais simplement… l’impact de TikTok et des Reels sur des cerveaux en surcharge (à quoi il faut bien sûr ajouter une bonne dose d’IA). Et si vous avez passé la barre des 35 ans, ne vous croyez pas à l’abri pour autant : les travaux montrent que les adultes sont tout aussi vulnérables (voire plus), et qu’on ne sait pas encore si les effets sont réversibles. En attendant, allons faire un petit tour sur Insta pour voir ce qu’il s’y raconte à ce sujet, non ? 

2/ Vous le savez sûrement (et vous l’avez peut-être lu juste ici) : 98% des données numériques transitent non pas par Starlink ou un cloud dans la stratosphère, mais via des câbles sous-marins bien réels posés au fond de l’océan. Près de 600 câbles, 1,5 million de kilomètres, soit 36 fois la circonférence terrestre (vous pouvez aller les admirer par ici), et… une vulnérabilité grandissante. Comme l’explique Bloomberg, ces artères numériques peuvent être abîmées par à peu près n’importe quoi et sont devenues un outil de pression géopolitique idéal : une coupure bien placée signifie des transports paralysés, des communications à l’arrêt, une défense nationale en PLS. Exemple criant : le Hong Tai 58, un cargo qui a traîné son ancre pendant deux jours près de Taïwan, coupant l’accès Internet de l’archipel (Pékin parle d’accident, Taïpei de sabotage, avec 36 coupures entre 2019 et 2023). Et il y a aussi les accidents classiques (200 par an en moyenne), principalement causées par la pêche (et réparés dans la foulée par d’incroyables plombiers de la mer). Outre les questions de maintenance et de sécurité, et avec une croissance prévue de 50 % du nombre de câbles d’ici 2040, reste à savoir comment on évite que le secteur ne tombe pas intégralement, dans un futur plus ou moins proche, dans les mains de grands groupes internationaux (notamment américains). Le dernier mastodonte en date 2Africa a par exemple été financé en grande partie par Meta, qui n’hésite pas à investir des milliards pour « créer de nouveaux corridors pour relier ces pays et ces régions à forte croissance pour Meta », comme l’explique un porte-parole de l’entreprise, friande de « créer davantage de capacités pour répondre aux besoins de l'ère de l'IA ». On avait compris.

3/ Il y a quelques années, certains parents prompts à caler leurs progénitures devant YouTube pour avoir quelques minutes de tranquillité se sont retrouvés face au « Peppa Pig nightmare », comme l’avait titré The Guardian : entre deux vrais épisodes, apparaissaient des versions pirates dans lesquelles Peppa allait chez le dentiste pour se faire torturer ou d’autres situations franchement traumatisantes et pas idéales pour la santé mentale de votre bambin. Pareil pour Paw Patrol, dont certains faux épisodes affichaient des titres aussi rassurants que PAW Patrol Babies Pretend to Die Suicide by Annabelle Hypnotized. Vous l’imaginez bien : avec l’IA, cette folie créative de producteurs peu scrupuleux n’a fait que s’amplifier, au point de créer un nouveau genre assez terrifiant : le slop généré par IA… pour bébés. Comme si le contenu classique qu’on voit défiler sur nos écrans n’était pas assez nocif pour les cerveaux de nos marmots ! Aux États-Unis, plus de 60% des enfants de moins de 2 ans regardent déjà YouTube (le chiffre a littéralement explosé en cinq ans). Et même si la plateforme assure que « la production de slop ne marche pas » et que « ses politiques de monétisation punissent le spam », la réalité est moins reluisante : les tutos pour copier Cocomelon ou Baby Shark avec de l’IA (et monétiser tout ça en quelques minutes) cartonnent, souvent proposés par des créateurs… certifiés par YouTube ! Bref, il va falloir commencer à vraiment vérifier ce que le petit regarde pendant qu’on scrolle nous-mêmes sur nos smartphones.

L’INCONTOURNABLE CADEAU DE NOËL

Le pack de Noël de Climax

Il vous reste encore un Secret Santa avec l’équipe avant la fin d’année ? On ne peut évidemment que vous conseiller de vous jeter corps et âme sur ce pack de Noël : on y trouve 4 numéros soit 544 pages bourrées de contenus pop, d’interviews explosives (Mehdi Maïzi, Ambre Chalumeau, Pierre-Emmanuel Barré, Olivier Norek…) d’articles de fond passionnants, sans oublier une DA unique – comme vous pouvez le constater avec ce magnifique design holographique qui brille de milles feux (enfin presque). Évidemment, n’oubliez pas qu’en soutenant Climax, vous soutenez Tech Trash (donc n’hésitez plus).

ET POUR FINIR… LE BON PLAN (SPONSO) DE LA SEMAINE

L’impact, version rentable : jusqu’à 9% de rendement annuel ! 

(Non, ce n’est pas du bullshit).

Les logements représentent 22 % des émissions de CO₂ et la précarité énergétique touche encore 12 millions de Français. C’est face à cette réalité très concrète que Vasco a créé une foncière à impact qui finance 100 % des travaux de rénovation énergétique pour les ménages modestes.

En investissant avec Vasco, vous soutenez un modèle simple et concret : chaque euro investi rénove des logements, réduit les émissions et améliore la vie de familles qui en ont réellement besoin. Le tout avec une réduction d’impôt de 25 % avant le 31 décembre, pour un rendement annuel visé de 9 %. Vasco est reconnue d’utilité sociale (ESUS), labellisée Finansol et encadrée par les notaires.

Et bonus pour les lectrices et lecteurs Tech Trash : 3 % de votre investissement vous sont remboursés ! Bref, un investissement utile et performant ! Si vous voulez en savoir plus, c’est par ici.

Allez, bisous !

Merci d'avoir perdu 5 min.

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(On espère que vous êtes contents).

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Bonus : L’étrange disparition d’un militant anti-IA – Bye bye le métavers – L’IA c’est comme la vache folle, explique ce monsieur - Le futur est là, et il ressemble sacrément à l’exorciste – La diaper diplomacy, ça vous parle ? – Ça tire à balles réelles sur les LLM – Vous aussi, vous commencez à vous ambiancer sur les « world models » ? - Pendant ce temps, Xav investit dans la robotique française – Serons-nous vraiment les prochains poissons rouges ? – Bravo Brevo, coucou petite licorne – La folle histoire des anti-tech des années 80, les membres du CLODO – OnlyFans au coeur d’une polémique avec le fisc américain – Les AI slops arrivent sur Reddit – Et pendant que vous chopez des cadeaux de Noël, Xav achète des maisons et autres immeubles – Solomon Ray, ce chanteur de christian pop qui n’avait… pas d’âme – La suite… la semaine prochaine !

Nota Bene : si jamais vous recevez ce mail alors que vous vous étiez déjà désincrit·e il y a quelque temps, si vous le recevez en double, si vous avez l’impression de ne plus recevoir Tech Trash, ou encore que votre newsletter favorite arrive désormais dans les spams, n’hésitez pas : écrivez-nous à hello@techtrash.fr. On répond à tout le monde (même si ça peut mettre quelques jours), requêtes, questions, mots d’amour… promis 😘