4000 milliards de dollars – l'ordi biologique – un bureau pour dormir – un AI boyfriend et plein d'autres news croustis pour passer un bel été !
TOUT D’ABORD…
Salut tout le monde !
Alors, votre été s’annonce comment ? Probablement mieux que pour certains (qui pourtant étaient sur un nuage il y a encore quelques mois…). Comme d'habitude, on vous a préparé une petite sélection de news savoureuses pour être sûr de passer une belle semaine (et un bel été ☀️). C’est parti :
And the winner is… Nvidiaaaaaaa ! C’est officiel : Nvidia vaut désormais plus cher que la plupart des pays. L’entreprise est devenue cette semaine la première société cotée de l’histoire à franchir les 4 000 milliards de dollars de valorisation, devant Microsoft et surtout Apple (qui était bien lancée). Le secret de son succès ? C’est assez simple, en fait : tout ce qui tourne à l’IA tourne grâce à leurs puces. ChatGPT, Google, Adobe Creative Cloud, sans oublier votre frigo intelligent – tout ça carbure au silicium Nvidia, qui n’est rien d’autre que le dealer officiel de la fièvre IA. Et la montée de la valorisation a été fulgurante, passant de 1000 milliards en 2023 à 4000 milliards aujourd’hui – et les prévisions pour 2027 sont de l’ordre de… 6000 milliards. Des chiffres absolument délirants évidemment, qui n’ont plus aucune prise avec le réel, si ce n’est que Jensen Huang, l’homme qui écoule des chips à la planète entière, s’est également frayé une place parmi les (très) gros poissons de la tech, et est désormais passé 10e fortune mondiale. Alors que Zuck l’appelle le Taylor Swift de la tech et que certains parlent du nouveau Steve Jobs, une chose est sûre : la « Jensanity » n’est pas prête de s’arrêter.
Bon, et si en fait on remplaçait les GPU par… un mini-cerveau humain ? C’est le pari de Cortical Labs, qui a installé 200 000 neurones vivants sur une puce pour créer un proto-ordinateur biologique. Cultivées à Cambridge, ces cellules ne font pas (encore) de tableurs, mais savent jouer à Pong. Ça parait absurde mais c’est pourtant bien réel : les neurones apprennent à bouger une raquette virtuelle et reçoivent une récompense électrique (agréable) quand ils réussissent… ou du white noise (insupportable) quand ils échouent. Derrière ce qui a tout l’air d’être un délire bio-cyberpunk, une promesse : les biocomputers pourraient consommer des millions de fois moins d’énergie que nos puces actuelles. « À l'instar de notre cerveau, les ordinateurs biologiques consommeront beaucoup moins d'énergie que l'électronique conventionnelle lorsqu'ils traiteront l'information », a déclaré Hon Weng Chong (DG de Cortical Labs) au Financial Times. Un petit disclaimer, tout de même : les neurones meurent au bout de quelques mois, et on ne sait pas (encore) transférer la mémoire. « Ces systèmes sont sensibles parce qu'ils réagissent aux stimuli et en tirent des enseignements, mais ils ne sont pas conscients. » Ouf, nous voilà rassurés !
Vous avez le cœur brisé ? N’attendez plus : un scroll Instagram et hop, un clic sur une pub ciblée pour un petit copain IA pour des « confidences de fin de soirée ». Bim. Ça a l’air d’une grosse blague, mais non. Il y a quelques jours, le New York Times revenait sur les avancées en matière « d’amitié virtuelle », poussée à tous les niveaux par Zuckerberg (qui vante les progrès spectaculaires de la « boucle de personnalisation ») ou encore Altman (qui veut créer un device qui enregistre votre vie entière). Bienvenue dans le capitalisme de la solitude. Mieux : ce que certains décrivent comme le futur de nos « connexions » (et qui est surtout un nouveau marché extrêmement lucratif à investir), d’autres appellent ça le « loneliness doom loop », à savoir une boucle infernale dans laquelle tout est fait pour NE PAS en sortir. En effet : ces IA conversationnelles, qui sont là pour nous redonner confiance, font de nous des égocentriques patentés qui ne s’intéressent qu’à leurs (petits) problèmes et ne voient pas plus loin que leur nombril. Pire : ces IA compagnons rejouent le fantasme d’une présence maternelle constante, sans conflit ni rupture – si bien que nous retournons, en fait, au stade narcissique de Freud. Bref, c’est la cata, et quand bien même les discussions et échanges avec l’IA peuvent être salvateurs (voire grisants), il y a fort à parier que les situations de vulnérabilité émotionnelle ne seront pas (du tout) résolues avec un nouveau LLM.
(Bonus) N’oubliez pas : la grande bamboche de l’été, pour les Parisiennes et Parisiens, c’est ce soir ☀️ Infos & inscription par ICI. On vous attend <3
L’INNOVATION INUTILE DE LA SEMAINE
C’est bientôt les vacances, certes, mais il s’agit déjà de préparer la rentrée et les nombreuses réunions sans intérêt que vous allez devoir vous coltiner ! Avec de moins en moins de télétravail pour pouvoir glander à la maison (les patrons ont prévu de sonner la fin de la récré, même si ça va mettre en rogne pas mal de salariés), vous devriez jeter un oeil à cette magnifique innovation absolument parfaite pour les inconditionnels de la powernap au travail. Évidemment, on connaissait les « sleeping pods », ou encore ceux qui s’installent carrément un lit pour pioncer tranquillement (même si ce n’est pas forcément conseillé). Mais avec Lazy, nous sommes dans un parfait entre-deux, vu que le bureau en question n’a pas du tout l’air d’être un lit déguisé : les flemmards que nous sommes ont enfin trouvé leur bureau idéal, parfait pour piquer un petit somme en toute discrétion.
Ils sont cinq à avoir conçu cette petite merveille – on se demande pourquoi il a fallu s’y mettre à cinq pour repenser un bureau en y ajoutant un coussin (histoire de poser sa tête), et tirer quelques cordes en dessous pour ne pas avoir les jambes qui traînent par terre… Bref : rien de folichon, si ce n’est un joli design épuré et un nom à nous donner envie de bailler et de se caler dans un coin sans déranger personne, à la Elon… Alors, vous avez sommeil ?
ET POUR FINIR… LE BON PLAN (SPONSO) DE LA SEMAINE
Votre argent peut faire mieux qu’attendre sur un compte. Il peut faire baisser les émissions.
Depuis 2005, l’Europe s’appuie sur un levier puissant mais méconnu : le marché des quotas carbone. Un mécanisme unique qui oblige les entreprises à payer pour chaque tonne de CO2 émise… et qui a permis de réduire de 50 % les émissions industrielles en Europe.
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⚠️ Investir comporte des risques de perte partielle ou totale en capital.
*Les performances passées ne préjugent pas des rendements futurs. Il est conseillé aux investisseurs d’évaluer soigneusement les risques avant tout engagement.
Allez, bisous !
Tech Trash revient après les vacances (on l’espère pour vous !).
Guettez vos boîtes mail. On vous <3.
Allez hop, on partage (sur LinkedIn) #ByebyeTwitter #BisousElon
Bonus : La boss de X démissionne déjà – Être modérateur TikTok ? Pire que balayeur de rue – Dites bonjour à Comet, le moteur de recherche de Perplexity – Peter Thiel et Palmer Lucky créent une banque, inspirée du Seigneur des anneaux – Bezos a investi 100 millions dans un satellite… qui s’est perdu dans l’espace – Comment un site dédié aux tacos est devenu le média de référence des déportations en Californie – Ne dites plus vacances, dites « micro retirements » – Alors on vire qui ? – Pour battre les détecteurs d’IA, autant utiliser de l’IA – Avant de vous remplacer, l’IA va remplacer votre recruteur – Mais est-ce que l’IA va d’abord remplacer les jeunes ou les vieux ? – Les agences de loc de voitures qui utilisent de l’IA : l’enfer pour les locataires ! – Dites bye-bye au « click to cancel » – La suite… très prochainement !
Nota Bene : vous avez peut-être remarqué que nous avons changé de plateforme d’envoi (big up à Kessel Media). Si jamais vous recevez ce mail alors que vous vous étiez déjà désincrit·e il y a quelque temps, si vous le recevez en double, si vous avez l’impression de ne plus recevoir Tech Trash, ou encore que votre newsletter favorite arrive désormais dans les spams, n’hésitez pas un instant : écrivez-nous à hello@techtrash.fr. On répond à tout le monde (même si ça peut mettre quelques jours), requêtes, questions, mots d’amour… promis 😘