Booom !

Choose France – la semaine de 7 jours – la guerre des supercalculateurs – l'IA chez les profs et tout plein d'infos croustis pour passer une belle journée de printemps 🔥

Tech Trash
5 min ⋅ 22/05/2025

TOUT D’ABORD…

Salut tout le monde ! 

Petit conseil avant de commencer : ne faites pas confiance à votre chatbot préféré. Et en attendant votre prochaine visio en 3D, voici trois actus bien gratinées qui prouvent que le monde part en vrille (mais avec style). C’est parti :

  1. Boooom ! Quand il sort les billets, Manu n’y va pas avec le dos de la cuillère ! Après avoir chaussé ses plus belles lunettes de VR et annoncé un investissement de 17 milliards dans l’IA, Mac’ a renchéri avec l’ouverture du plus GRAND campus d’Europe, main dans la main avec les Émirats à l'occasion de Choose France. Après le projet Stargate de Trump (qui, on le rappelle, est trois fois plus coûteux que le projet Apollo), on a comme l’impression que la question des « limites de l’IA » ne crève pas franchement les plafonds. Alors pour la première fois, le MIT a sorti la calculette pour essayer de comprendre le vrai impact de l’IA sur notre consommation en eau et énergie. Et ça tombe bien, parce qu’on vient tout juste d’enregistrer une émission d’1h avec les copains de Data For Good (représentés par la merveilleuse Lou Welgryn). Alors si vous voulez tout comprendre à l’impact de l’IA, c’est par ici !

  2. 1 million de GPU à Memphis, 2 800 satellites en orbite, 10 milliards sur la table en France… Tadaaaaaaa : la guerre des supercalculateurs a commencé ! Côté États-Unis, vous vous en doutez, c’est un certain E. Musk qui a les yeux plus gros que le ventre (comme d’hab ?) puisqu’il veut, en toute humilité, construire « le plus gros ordinateur du monde », rien que ça. Son petit nom ? Colossus 2. Évidemment, Elon n’a pas du tout géré les autorisations et les permis de construire – autant vous dire que les riverains sont furax… Un problème de voisinage que n’aura pas la Chine vu qu’elle ne construit pas son supercalculateur sur Terre mais carrément… dans l’espace. En effet, Star Compute prévoit 2 800 satellites connectés par laser, le tout alimenté par énergie solaire et refroidi naturellement dans le vide spatial. Dit comme ça, ça paraît fou et irréaliste, mais c’est pourtant un vrai projet. Et la France, dans tout ça ? Manu a mis les petits plats dans les grands en sortant le chéquier et en mettant sur la table 10 milliards d’euros… BAM ! Et l’idée, très originale, est de construire un supercalculateur qui serait « le supercalculateur… le plus puissant du monde ». Euh… Aussi ? Bon bah, sorry Elon !

  3. On connaissait les entretiens d’embauche assistés par IA. On savait également que, dans les collèges et lycées du monde entier, de plus en plus d’élèves utilisent ChatGPT pour « briller en classe ». Ce qu’on savait moins, c’est que ce sont désormais les profs qui s’y mettent ! Et les élèves ne sont pas forcément ravis : aux États-Unis, où certains établissements pratiquent des tarifs prohibitifs, des étudiants sont allés jusqu’à exiger un remboursement de leurs frais de scolarité. En effet, pourquoi payer une blinde si c’est pour avoir des contenus générés par IA ? Évidemment, bon nombre de professeurs se sont défendus d’utiliser une IA pour tout faire, mais parfois plutôt comme un « assistant pédagogique ». Ce qui peut finalement sembler plausible et acceptable, même si sur la plateforme Rate my professors, certains élèves se posent la question : l’IA aide-t-elle vraiment les profs ou va-t-elle complètement les remplacer ? Le patron de Duolingo, la fameuse appli d’apprentissage de langues étrangères est, quant à lui, assez radical : l’IA est un bien meilleur prof que l’humain. Bonne nouvelle néanmoins, pour les plus inquiets : l’IA n’est pas du tout à notre niveau… Déjà, elle ne sait même pas lire l’heure.

  4. Et, pour finir notre petite série d’infos croustis, on a également appris que la moitié des jeunes Britanniques aimeraient vivre dans un monde dans lequel Internet n’existe pas. Vous avez bien lu : la MOITIÉ. L’étude en question explique également que 70 % des jeunes sondés se sentent mal après avoir utilisé les réseaux sociaux. Ils n’ont probablement pas (encore) découvert la magie des newsletters (où il n’y a pas de doomscrolling). Justement : pour la peine, n’hésitez pas à aller soutenir votre newsletter préférée par ici. Ça vaut le coup, promis.


LA BULLSHIT-QUOTE DU JOUR

« Il n’y a pas de manière douce de le dire. Dans les start-ups, on travaille extrêmement dur. Tout le monde n’aspire pas à devenir un athlète. » 

Eh oui, au cas où vous l’auriez oublié : pour les vrais winners, le boulot c’est du sport de haut niveau. Et parce qu’on ne peut tout simplement pas devenir un champion en étant aux 35 heures (rappelez-vous ces sages paroles – fausses), plusieurs entreprises américaines proposent désormais (pardon, imposent) la semaine de 6, voire même de 7 jours de boulot. Et pourquoi des semaines limitées à sept jours d’ailleurs, hein ? Kenneth Chong, PDG d’Arrowster, n’hésite pas à questionner la place du week-end dans notre vie : « Pourquoi une semaine aurait-elle sept jours ? Il n’y a pas de raison logique… Il y a sans doute des raisons historiques, mais pourquoi cinq jours de travail et deux jours de repos ? » En effet, surtout que ça doit faire plaisir de bosser sept jours sur sept pour un patron aussi compréhensif que lui.

Kenneth n’est pas le seul à pousser les employés à abandonner leurs week-ends. Début mai, Josh Jung, patron d’une autre start-up en IA, enfonce le clou : « Nous travaillons sept jours par semaine à notre bureau de SF car nous croyons qu’il faut repousser les limites pour avancer ». Boom ! On félicite nos chers startuppeurs américains qui ont même réussi à dépasser le fameux « 996 » dont on vous parlait il y a quelque temps. Le concept : bosser de 9h du matin à 9h du soir, 6 jours sur sept. Une work-life balance clairement ténue, qui fait plus penser à ce qu’on appelle désormais le « work-life blending »… Bref, beaucoup de bullshit et surtout beaucoup (trop) de boulot.


ET POUR FINIR… LE BON PLAN (SPONSO) DE LA SEMAINE

Développez votre réseau là où ça compte vraiment.

Dans le commerce, l’emplacement fait tout. Mais quand les flux urbains changent chaque semaine, que les quartiers montent ou déclinent à vue d’œil, comment savoir où ouvrir, quand, et pour qui ?

MyTraffic, c’est la plateforme qui transforme les intuitions en données concrètes. Grâce à des analyses de flux piétons et routiers ultra-localisées (et mises à jour chaque semaine), vous visualisez la vie réelle d’un territoire, ses rythmes, ses usages, ses opportunités.

En pleine expansion, l’enseigne Goiko s’appuie sur MyTraffic et sa solution Geoblink pour identifier les meilleures zones d’implantation pour ses futurs restaurants. Grâce à des données précises et ultra-localisées sur les flux piétons et routiers, Goiko a pu repérer plus de 60 zones à fort potentiel. Chaque ouverture devient un choix éclairé, une rencontre entre une adresse et son public. Développer son réseau n’a jamais été aussi simple qu’avec MyTraffic.

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Allez, bisous !Allez, bisous !

Merci d'avoir perdu 5 min.

Tech Trash revient la semaine prochaine (on l’espère pour vous !).

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Bonus : Il y a officiellement plus de visiteurs sur ChatGPT que sur Wikipedia – Et il n’y a que sur X que la nouvelle chanson de Kanye West « H*il H*tler » n’est pas censurée – Chanson qui devient étrangement virale en Thaïlande – D’ailleurs ça y est, X fait du merch – L’incroyable come-back de Samy – Chez Microsoft, les codeurs se font grand-remplacerVous préférez un Nokia clear phone – Ou une liste de lectures d'été avec des livres qui n'existent pas ? – Pendant ce temps, des fausses cagnottes pour le rappeur décédé WeRenoi - Et Roblox accusé de faciliter l’exploitation sexuelleOpenAI + ex-designer d’Apple = nouveau device à 6,5 milliards ? - La conférence USI revient début juin - Et Google I/O ? Rien de foufou – La suite… la semaine prochaine !


Nota Bene : vous avez peut-être remarqué que nous avons changé de plateforme d’envoi (big up à Kessel Media). Si jamais vous recevez ce mail alors que vous vous étiez déjà désincrit·e il y a quelque temps, si vous le recevez en double, si vous avez l’impression de ne plus recevoir Tech Trash, ou encore que votre newsletter favorite arrive désormais dans les spams, n’hésitez pas un instant : écrivez-nous à hello@techtrash.fr. On répond à tout le monde (même si ça peut mettre quelques jours), requêtes, questions, mots d’amour… promis 😘

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