Le « J'aime » fête ses 20 ans – le tube incontesté de l'IA – le compagnon humanoïde et tout plein d'infos croustis pour passer une belle journée de printemps 🔥
TOUT D’ABORD…
Salut tout le monde !
Alors, vous allez bien ? Installez-vous confortablement : cette nouvelle édition de Tech Trash vous réserve (entre autres) trois news croustillantes à déguster sans modération. C’est parti !
Vous pensiez que l’IA allait révolutionner la musique ? Apparemment, elle a mieux à faire : rendre culte un vieux porno gay japonais via un tube pop dégoulinant… En effet, l’histoire de YAJU&U est assez ubuesque : il s’agit d’un titre généré l’année dernière par Udio (un ChatGPT de la musique, créé par des anciens de Google Deepmind et financé par le fonds Andreessen Horowitz) qui ressemble grosso modo à un mélange de chanson de comédie musicale discount, un générique de dessin animé et un titre de Patrick Sébastien (mais chanté en japonais, évidemment). Ajoutez à ça des paroles érotiques (et absurdes) qui font scandale parce qu’elles reprennent l’histoire d’un porno nippon mythique (on vous passe les détails), et vous obtenez l’un des plus gros tubes de l’année (au Japon) et très probablement le plus gros hit de tous les temps généré par IA (34 millions de vues sur Youtube – quand même). Bon, même si le morceau choque moins que les récents errements artistiques de Drake, de notre côté, on lui préfère largement ce hit disparu (et pas si facile à retrouver) et 100% #artbyhumans.
10 jours sans écran : un « jeûne numérique » pour enfants en manque de dopamine ? Pas de TikTok, pas de Switch, pas de télé… pendant dix jours. Voilà le défi que relèvent cette semaine plus de 100 000 enfants en France, épaulés par leurs parents, leurs profs – et même le gouvernement. Le tout dans le cadre de l’opération « 10 jours sans écran », importée du Québec et devenue en quelques années une sorte de « Dry January » du pixel : une grande pause collective censée détoxifier les cerveaux des plus jeunes. Un défi national pile au bon moment : les autorités sanitaires ont récemment durci le ton sur le sujet, recommandant zéro écran avant six ans. Et l’État réfléchit sérieusement à interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans : la peur d’un effondrement cognitif massif chez les enfants nés avec une tablette greffée à la main est bien là. De son côté, la Chine a déjà tranché : les mineurs ont droit à 1 heure de jeux vidéo par jour, uniquement le week-end. En Corée du Sud, des camps de « désintoxication numérique » accueillent chaque été des ados accros… Malgré tout ça, il est probablement plus judicieux de prôner la nuance : pour Sonia Livingstone, professeure à la London School of Economics : « Ce n’est pas le temps d’écran qui compte, mais ce qu’on en fait » (vous le savez, mais c’est toujours pas mal de le répéter). Justement : une fois les 10 jours sans écran passés dans l’année, on fait quoi des 355 restants ?
Le « Pollice verso », ça vous parle ? Il s’agit du « pouce renversé » de la foule romaine qui harangue les gladiateurs, immortalisé par le peintre français Jean-Léon Gérôme en 1872 dans le tableau de même nom, qui a inspiré Ridley Scott pour son chef d’oeuvre cinématographique. Dans la tech, vous le savez, c’est le « pouce vers le haut » qui a changé la donne. En effet, il y a TOUT pile 20 ans, le 18 mai 2005, un certain Bob Goodson, alors employé chez Yelp, griffonnait une idée simple (mais lumineuse) : un pouce levé pour exprimer son approbation. Si Yelp ne retient pas l’idée, c’est Facebook qui, quelques années plus tard, va introduire le bouton « J'aime » (Zuck aura mis un peu de temps avant d’être complètement convaincu). Le bouton en question devient rapidement l’alpha et l’omega de l’engagement en ligne : sa mécanique de gratification instantanée pose les bases de ce qu’on appellera plus tard « l’économie du like » (immortalisée dans Black Mirror), engendrant par la même occasion effets secondaires pas forcément jojo pour les utilisateurs (favorisant l’anxiété et les comportements narcissiques…). Comme l'explique Martin Reeves, co-auteur du livre Like: The Button That Changed The World, qui vient de sortir : « le bouton “J'aime” est devenu à la fois une source de satisfaction et un catalyseur d'addiction numérique ». 20 ans plus tard, il est temps de se poser la question une bonne fois pour toutes : alors, le bouton « like », on l’aime ou pas ?
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L’INNOVATION INUTILE DE LA SEMAINE
Après la poubelle connectée et le frigo qui se balade de la cuisine jusqu’au salon, il est temps de dire bonjour à l’homme de ménage robotisé. Vous l’avez probablement vu passer dans vos feeds : voici quelques mois déjà que 1X Technologies nous a présenté son nouveau joujou. Et ce robot humanoïde est tellement impressionnant que certains ont cru à un fake… Apparemment non (même si on peut encore en douter), NEO Gamma existerait bel et bien et devrait sans aucun doute révolutionner votre foyer. Eh oui : plus besoin de se coltiner les tâches ménagères, cet esclave robotique s’en occupera désormais pour vous !
Cerise sur le gâteau : le brave androïde (qui ressemble quand même un peu à celui de I, Robot) peut passer l’aspirateur et même accrocher un cadre IKEA. Bref, c’est sans aucun doute LE compagnon idéal si vous n’avez pas (beaucoup) d’amis et que vous rêvez secrètement de sombrer chaque jour un peu plus dans la dystopie… Cela dit, c’est toujours moins flippant que des chevaux robotiques, non ?
ET POUR FINIR… LE BON PLAN (SPONSO) DE LA SEMAINE
Et si vous sortiez (vraiment) des sentiers battus ?
Les portefeuilles se ressemblent tous : un peu d’immobilier, un peu de tech, un peu de vert (parce qu’il faut), beaucoup de volatilité. Et si vous osiez un actif qui ne réagit pas comme les autres ?
Matis propose d’investir dans l’art contemporain et d’après-guerre, un marché international et dynamique, qui représente déjà plus de 50 % des ventes aux enchères dans le monde (source : Art Basel & UBS 2025).
À travers des club deals accessibles dès 20 000 €, Matis vous permet de co-investir dans des œuvres majeures, avec des cycles courts (2 à 5 ans), une stratégie inspirée du modèle marchand et une performance nette investisseur moyenne (non garantie) de 16,5 % sur 10 œuvres cédées.*
⚠️ Avertissement : les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’investissement dans des actifs non cotés présente un risque de perte partielle ou totale du capital investi.
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*Données actualisées au 31 mars 2025. Performance nette investisseur : montant reversé à l’investisseur, net de tout frais et brut de fiscalité, qui correspond à la différence entre le prix de cession de l’œuvre et son montant d’acquisition, auquel sont retranchés les frais afférents à la commission de la galerie, les taxes et les frais de Matis.
Allez, bisous !
Tech Trash revient la semaine prochaine (on l’espère pour vous !).
Allez hop, on partage (sur LinkedIn) #ByebyeTwitter #BisousElon
Bonus : Dites bonjour à World – Un bot pour se remettre de son ex – OpenAI, Amazon, Walmart : pourquoi tous les logos passent en gras – Sam Altman qui fait la cuisine ? Voici ce qu’en pense le Financial Times – 20 milliards ? Manu remet ça à Choose France dès demain – Airbnb réinvente le lobbying – Pendant ce temps, Grok fait une petite fixette sur le « génocide blanc » en Afrique du Sud – Apparemment, ce ne serait pas par hasard – Et la Chine déploie une énorme flotte de camions miniers sans conducteur – Alors, l’IA aiderait les scientifiques ? Le MIT n’est plus si sûr… – Le port d’armes pour les cryptoboys français, vraiment ? – Et pour finir, voici le nouveau challenge de ChatGPT : devenir votre coach de vie, rien que ça – La suite… la semaine prochaine !
Nota Bene : vous avez peut-être remarqué que nous avons changé de plateforme d’envoi (big up à Kessel Media). Si jamais vous recevez ce mail alors que vous vous étiez déjà désincrit·e il y a quelque temps, si vous le recevez en double, si vous avez l’impression de ne plus recevoir Tech Trash, ou encore que votre newsletter favorite arrive désormais dans les spams, n’hésitez pas un instant : écrivez-nous à hello@techtrash.fr. On répond à tout le monde (même si ça peut mettre quelques jours), requêtes, questions, mots d’amour… promis 😘