TOUT D’ABORD…

Salut tout le monde, 

La tech amènera-t-elle l’humanité dans le gouffre ? Vaste question… En attendant, que vous soyez pro ou anti taxe Zucman, on vous souhaite un début d’automne aussi flamboyant que celui de Jimmy Kimmel. Et pour la peine, voici quelques succulentes news pour passer une bonne fin de semaine :

1.  Après l’écrasante humiliation de sa démo de lunettes, Zuck repart comme en l’an 2000, sûr de son bon droit et de ses loisirs dignes d’être célébrés. Toujours maître du cringe, on le quittait il y a quelques jours, promettant, au pif, un investissement de 600 milliards aux côtés de Donald Trump, on le retrouve aujourd’hui affirmant qu’il préfère « gaspiller des centaines de milliards de dollars », plutôt que d’être en retard dans la course à la « superintelligence ». Zuck est donc désormais prêt à tout pour vaincre, y compris à : investir des dizaines de millions de dollars pour influencer la politique américaine et éviter toute régulation de l’IA, et à : utiliser des photos de collégiennes qui n’avaient rien demandé pour faire la promo de ses services. Le tout en jurant main sur le cœur vouloir « rester à l'écart de la politique partisane », au micro du podcast Access. Allez Zuck : coucouche panier papattes en rond.

2. En attendant de se faire « grand-remplacer » par l’IA, on pensait tous au moins pouvoir en profiter pour booster notre productivité (par ici). Qu’à cela ne tienne : il semblerait que l’IA soit surtout en train de générer des pétaoctets de contenus absurdes et sans intérêt – créant par la même occasion un nouveau métier, celui de « AI slop cleaner ». Ce nouveau « fléau » du monde pro a désormais son petit nom : le workslop. Comprenez : du boulot généré par IA qui a l’air correct (à première vue), mais qui est tellement bancal qu’il faut littéralement (tout) refaire. Selon une étude du Stanford Social Media Lab, 40% des employés disent avoir reçu du workslop ce mois-ci. Les mauvaises langues diront que c’est pas forcément pire qu’avec un stagiaire mal recruté qui ne sait rien faire, et que c’est même moins stressant, vu qu’on n’a pas besoin d’être sympa avec une IA (et ils n’ont pas complètement tort ?). La bonne nouvelle (et c’est peut-être votre cas, qui sait) : tout le monde ne veut pas bosser avec l’IA ! Certains irréductibles (et on les embrasse) refusent purement et simplement de demander de l’aide à un bot. Par peur de se faire remplacer, du coup ?

3. Le nouveau numéro de Climax est officiellement dans les bacs ! Et pour ce nouvel opus de notre revue société/pop culture/climat (la petite sœur de Tech Trash), on a décidé d’aller… Direction Gaza. On y parle de techno-surveillance, de guerre des ressources, de censure en ligne mais aussi de SF et d’espoir. Si vous voulez choper votre mag de 132 pages (à prix réduit), c’est par ici. On compte sur vous ❤️

L’INNOVATION INUTILE DE LA SEMAINE

Le robot kickboxer

Parmi les robots qui ne servent à rien mais qui nous impressionnent quand même, je demande… le robot kickboxer ! En effet, la Chine vient de présenter un robot humanoïde capable d’encaisser un flying dropkick comme si de rien n’était (vous savez, le coup de pied retourné sauté qui a rendu célèbre un certain JCVD). Le joujou s’appelle Unitree G1, il apprend ses mouvements via le « reinforcement learning » et se relève en moins d’une seconde après avoir été mis au tapis. La seule chose qui le ralentit ? Une dalle mal fixée au sol.

Cette version « défensive » est presque moins flippante que le robot qui s’entraîne en faisant des katas comme s’il était lui-même un vaillant karatéka. Certes, ce n’est pas aussi cool que le robot « rennes de Noël » ou celui qui vous amène des bières, mais avoir un petit compagnon pour mettre des coups de lattes à droite à gauche si besoin, c’est quand même bien pratique ! 

AU MOINS UN TRUC INTÉRESSANT

Vous pensez que le journalisme n’a plus rien à offrir ? Attendez un peu de plonger dans la légende des fact checkers du New Yorker. Depuis la fin des années 20, le journal se targue de ne jamais publier d’erreurs, et ce grâce à une une équipe chevronnée de 25 fact checkers. Ce que nous apprend l’article, c’est que l’étendue de leur travail est vertigineuse : la couleur du caca d’un oiseau, la circonférence précise d’un lac, le processus exact du trafic d’êtres humains… Le moindre détail mentionné dans un article fait l’objet d’une enquête minutieuse, à la limite de la paranoïa, qui emmène les fact checkers à appeler des conseillers d’Oussama Ben Laden comme des chercheurs en astrophysique.

Alors, comment en est-on arrivé là ? En 1927, le New Yorker publie un portrait de la poétesse Edna St. Vincent Millay. Problème : il est inventé de toutes pièces. La mère de la poétesse débarque dans les bureaux du journal, menace d'intenter un procès, et exige qu'une correction détaillée soit publiée. Depuis, le New Yorker s’est juré de vérifier jusqu’au moindre point-virgule de ses articles et embraye dans la lignée de son concurrent Time (qui a d’ailleurs failli s’appeler Facts), et qui emploie des fact checkers dès 1923. Bref, ce que nous rappelle surtout ce merveilleux article, c’est l’importance d'admettre son ignorance, et que nous ne savons rien vraiment, pour sûr. Chose qui avouons-le, nous fait plutôt défaut aujourd’hui. 

ET POUR FINIR… LE BON PLAN (SPONSO) DE LA SEMAINE

Vidéos qui mettent 3 plombes à charger, sites bloqués à l’étranger, pubs bizarres qui vous suivent partout…

On a testé Surfshark, et ça règle pas mal de problèmes :
– Navigation fluide, même sur du wifi d’hôtel ou de train
– Catalogues de streaming étrangers accessibles sans galérer
– Vie privée respectée : pas de logs, pas de fuites de données

Bref : c’est validé par la rédac de Tech Trash.
Encore mieux : l’offre d’essai est à 1,99 €/mois et vous avez 3 mois offerts. Let’s go !

Allez, bisous !

Merci d'avoir perdu 5 min.

Tech Trash est de retour tous les jeudis !

(On espère que vous êtes contents).

Allez hop, on partage (sur LinkedIn) #ByebyeTwitter #BisousElon

Bonus : Vous êtes Lillois ? Venez nous voir vendredi ! - 500K pour trouver l’amour, qui dit mieux ? - À SF, la grosse hype des combats de robots - La question qui fait péter un plomb à ChatGPT - À Washington, il existe désormais une statue de Trump en or avec un bitcoin à la main - Au même moment, une autre statue a surgi : Epstein et Trump main dans la main - Le pape ne veut pas d’un pape généré par IA - Sur TikTok, le département de la sécurité intérieure américaine compare les immigrés à des Pokémon - Sur Youtube, les femmes (générées par IA) se font quant à elles tirer dessus - Laissez la Gen Z tranquille : les boomers sont officiellement accros aux écrans -  Dites bonjour à LatamGPT - La tech allemande en plein #MeToo - La suite… la semaine prochaine !

Nota Bene : si jamais vous recevez ce mail alors que vous vous étiez déjà désincrit·e il y a quelque temps, si vous le recevez en double, si vous avez l’impression de ne plus recevoir Tech Trash, ou encore que votre newsletter favorite arrive désormais dans les spams, n’hésitez pas : écrivez-nous à hello@techtrash.fr. On répond à tout le monde (même si ça peut mettre quelques jours), requêtes, questions, mots d’amour… promis 😘