L'ère de la parano – scam stories – banni des apps – dancing robots et tout plein d'infos croustis à lire en mode avion 🔥
TOUT D’ABORD…
Salut tout le monde !
En attendant que les IA slops transforment TOUT Internet en champ de ruines, un autre problème se profile : ChatGPT ne roule pas pour nous, mais pour lui-même.
Prenez place, détendez-vous (mais masquez bien votre webcam), et savourez cette nouvelle édition de votre newsletter préférée, qui met en lumière les innombrables arnaques dans la tech – et la paranoïa généralisée qui en découle. C’est parti !
Vous vous rappelez sans doute de cette histoire ubuesque (mais véridique) d’un employé financier à Hong Kong, contraint de verser 25 millions de dollars par le DAF de son entreprise – qui était en fait un escroc utilisant de l’IA… Si l’histoire a fait le tour du monde, elle est désormais symptomatique de l’explosion des escroqueries en ligne – et, en miroir, de la parano généralisée de tomber sur un scam. Comme le résume un long article de Wired, nous sommes désormais dans cette nouvelle ère où, comme nous savons que les scams et les faux contenus produits par IA pullulent, nous avons besoin de double (voire triple) checker tout (et n’importe quoi). Et concrètement, un outil qui était censé nous faciliter la vie nous la complique grandement, vu que pour n’importe quelle démarche (administrative, commerciale, ou pour répondre à une offre de stage ou d’emploi), on est prêt à vous réclamer une ribambelle de preuves parfois absurdes (du selfie horodaté jusqu’au DM sur Insta). Ces précautions vous semblent, vous aussi, un poil exagérées ? Dans ce cas, ne vous adressez surtout pas à Checkr, la start-up qui propose un background check en bonne et due forme, ou encore de ces outils qui permettent désormais de déceler des scams à base d’IA… en utilisant de l’IA ! Comme le fameux « eye scanning orb » qu’OpenAI a lancé il y a quelques jours avec une sauterie digne de ce nom, durant laquelle tous les participants ont pu joyeusement se faire scanner les orbites… Bon, on se rapproche quand même dangereusement du monde dépeint dans Demolition Man, vous ne trouvez pas ?
Série noire dans la crypto ! On n’a pas trop l’habitude de faits divers, mais ces dernières semaines, les kidnappings de personnalités de la crypto se sont multipliées en France, à croire que la chute du bitcoin en a tendu plus d’un. Dernier en date : la tentative d’enlèvement en pleine rue de Paris de la fille et du petit-fils d’un patron d’une entreprise de crypto, sauvés in extremis grâce à un réparateur de vélo. Quelques jours plus tôt, c’était le père d’un cryptobro qui se faisait enlever dans le XVIe arrondissement parisien, puis séquestrer et torturer avant d’être libéré. En janvier, c’est le cofondateur de Ledger et sa compagne qui avaient été enlevés avec un doigt coupé pour obtenir des précieux bitcoins (que les ravisseurs n’ont finalement jamais réussi à retirer). Comme quoi, le digital shoplifting c’est peut-être plus efficace, et ça ne fait de mal à personne, hein (enfin presque).
En mode avion ? (Ou pas). Bon, il se passe quoi, concrètement, si jamais vous ne vous mettez pas en mode avion… dans l’avion ? Vous vous êtes sûrement déjà posé cette question hautement existentielle (à part si vous ne prenez jamais l’avion, ce qui n’est pas plus mal). Un article du média historique sur le voyage Travel + Leisure apporte quelques éléments de réponse et il semblerait que la conclusion soit assez limpide : il ne se passera RIEN. Enfin… Rien, si vous êtes le seul à le faire. Sauf que vous ne savez pas si vous êtes vraiment la seule personne de l’avion à ne pas le faire. Et si jamais vous êtes nombreux, l’utilisation du réseau cellulaire (même si vous ne téléphonez pas) peut provoquer des interférences avec les casques audio des pilotes et créer un bourdonnement que certains comparent au bruit que ferait un gros moustique. Pas très grave a priori, même s’il vaut mieux éviter de déranger un pilote pendant qu’il est aux commandes, non ? Notons aussi que cette règle est en place depuis 1991, que certains pays permettent déjà d’appeler dans l’avion et que Starlink et United viennent d’annoncer un partenariat pour offrir un accès Internet et téléphone « gate to gate » aux voyageurs, ce qui comprend évidemment… l’avion.
(Bonus) Bon alors, les robots sont-ils vraiment les smartphones de demain ? Pas complètement sûr pour l’instant, par contre ils se débrouillent plutôt pas mal sur un dancefloor (certifié sans effets spéciaux).
AU MOINS UN TRUC INTÉRESSANT
Dernière sommation ! Ces dernières années, des milliers d’utilisateurs ont été bannis des applis de rencontre sans la moindre explication, et surtout : sans AUCUN recours. Certes, la plupart des bans sont justifiés (catfish, bots et autres harceleurs), mais dans d’autres cas, ils sont tout simplement arbitraires, flous et hasardeux. Dans un super article à lire ici, le média Mashable est parti à la rencontre de ces coeurs éjectés par erreur du marché de l’amour : profils signalés par un ex revanchard, un utilisateur pas hyper content d’avoir été ghosté, ou simplement par une erreur d’algorithme (qui peut parfois confondre les vrais profils avec des profils de bots). Rien qu’aux États-Unis, Hinge aurait reçu plus de 15 000 plaintes d’utilisateurs soudainement éjectés, sans avertissement, ni même un petit message de politesse. Euh…
Face à l’opacité totale des règles de modération des plateformes de dating (comme d’hab), c’est donc une véritable économie parallèle qui se charge désormais de la contre-attaque : sur Reddit ou TikTok, des éjectés s’échangent des astuces pour ressusciter sur les apps (en achetant une nouvelle SIM, par exemple), tandis que des start-ups, comme DatingZest, se spécialisent carrément dans le domaine (moyennant quelques dollars) pour « réhabiliter d’innombrables innocents » dans la course à l’amour (quitte à réhabiliter des harceleurs au passage ? Très probablement).
ET POUR FINIR… LE BON PLAN (SPONSO) DE LA SEMAINE
Votre argent mérite mieux que de dormir sur un livret à 2,4 %.
Pendant que les marchés font du yo-yo et que tout le monde s’interroge sur le prochain envol du bitcoin, Enky propose quelque chose de simple, concret, et qui fonctionne : financer du mobilier circulaire, utilisé dans des bureaux, hôtels ou logements professionnels.
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C’est concret, durable, indépendant des marchés — et surtout, ça ne finit pas à la benne.
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⚠️ On reste sérieux deux minutes : tout investissement comporte des risques, y compris la perte de capital. Engagez seulement ce que vous pouvez vous permettre de perdre.
Allez, bisous !
Tech Trash revient la semaine prochaine (on l’espère pour vous !).
Allez hop on partage (sur LinkedIn) #ByebyeTwitter #BisousElon
Bonus : Palantir renforce son partenariat avec Trump pour élaborer des listes de personnes à expulser – Personne ne sait vraiment ce qu’est un « AI agent » – Le dîner de crypto bros de Trump à 1,5 million de dollars la place – La présidente de Tesla s’en est mise secrètement plein les poches – La science en train de crouler sous les études (inutiles et parfois fausses) écrites par l’IA – Parler avec ses petits potes animaux, bientôt possible ? – Le nouveau pape n’aime pas l’IA – Regarder du porno sera potentiellement bientôt criminel aux US – Theranos part. 2 : le compagnon d’Elizabeth Holmes est le patron d’une med tech – 800 millions de dollars de cybertrucks à la benne ? – Dites bonjour à Starbase, la nouvelle ville d’Elon Musk – Vous en rêviez, ça va bientôt être possible – La suite… la semaine prochaine !
Nota Bene : vous avez peut-être remarqué que nous avons changé de plateforme d’envoi (big up à Kessel Media). Si jamais vous recevez ce mail alors que vous vous étiez déjà désincrit·e il y a quelque temps, si vous le recevez en double, si vous avez l’impression de ne plus recevoir Tech Trash, ou encore que votre newsletter favorite arrive désormais dans les spams, n’hésitez pas un instant : écrivez-nous à hello@techtrash.fr. On répond à tout le monde (même si ça peut mettre quelques jours), requêtes, questions, mots d’amour… promis 😘