TOUT D’ABORD…

Salut tout le monde ! 

À toutes celles et ceux qui craignent l’effondrement cognitif de l’humanité : bonne nouvelle. On vous a concocté trois news de fuego (plus une GROSSE surprise à la fin)… C’est parti !

1. ChatGPT produit-il une « dette cognitive » ? C’est la conclusion d’une nouvelle étude du MIT aux résultats pas hyper rassurants. Pendant quatre mois, 54 étudiants ont été répartis en trois groupes. Leur mission : rédiger une série de dissertations en s’aidant soit de ChatGPT, soit de Google, soit de rien du tout, pendant que des capteurs ont analysé leur activité cérébrale en temps réel. Et voici les résultats : 

   • Les étudiants qui n’avaient le droit qu’à leur matière grise ont enregistré les ondes cérébrales les plus actives, avec des signaux circulant entre les parties avant (en charge de la planification) et arrière (en charge de la visualisation) du cerveau.

   • Les élèves ayant accès à Google ont enregistré des ondes cérébrales moyennement fortes, sollicitant majoritairement la partie arrière du cerveau (celle la visualisation)

   • Les élèves utilisant ChatGPT ont enregistré les ondes cérébrales les plus faibles, les parties avant et arrière du cerveau s'allumant à peine. 

   Conclusion de l'étude : parmi les trois groupes, les utilisateurs du ChatGPT ont eu « des performances systématiquement inférieures aux niveaux neuronal, linguistique et comportemental ». Pire, après 4 mois d’utilisation de ChatGPT, et lorsqu’on leur a demandé de rédiger à nouveau sans aide extérieure, leurs ondes cérébrales sont restées étrangement plates, et leurs « muscles mentaux » bien calmes. C’est là qu’intervient le concept de dette cognitive, signifiant que « notre cerveau devient paresseux aujourd'hui et en paiera le prix demain ». Et, si Sam Altman se vante à qui veut l’entendre de construire « un cerveau pour le monde », le MIT quant à lui nous rappelle qu’à force de nous appuyer sur les LLM pour notre commodité immédiate, nous sacrifions bel et bien le nôtre en cours de route.

2. Comme si les visages sous acide hyaluronique et le profil d’EmRata ne suffisaient pas à laminer notre amour-propre, il semblerait que nous ayons collectivement trouvé un nouveau moyen de pulvériser les derniers morceaux de nos fragiles égos : demander à ChatGPT de noter (sévèrement) notre apparence physique. Le concept : télécharger une photo de soi puis lui demander une évaluation sans complaisance, avant de partager la sentence sur les réseaux (comme ici ou encore ici). La suite : demander à ChatGPT un plan d’attaque pour glow up, ses conseils allant de la BB crème en passant par la coupe de cheveux jusqu’aux injections de botox. Et hop, rhabillé pour l’été ! Face à cette tyrannie de l’image qui n’en semble jamais finir, deux nouvelles applis de dating proposent une méthode peu orthodoxe : cibler nos historiques de recherche pour nous aider à trouver l’amour. C’est l’idée derrière le concept mi-artistique mi-troll de Browser Dating ou encore de Rithm, une appli où votre profil n'est qu'une simple capture d'écran de votre page « explore Instagram » (et donc sans aucune photo de vous), afin que vous puissiez trouver vos « scrollmates ». Et vous savez quoi, si ça peut nous détendre du botox, c’est pas plus mal !

3. Il était une fois une licorne française que le monde s’arrachait : Sorare, l’appli de « cartes Panini revisitées à la sauce crypto », soit des cartes de joueurs de foot échangées sous forme de NFT. En 2021, alors que la hype du Web3 est à son paroxysme, elle lève 680 millions de dollars, soit la plus grosse levée de fonds française de tous les temps. Macron et Niel rivalisent de superlatifs, la France rayonne, le monde applaudit. Sauf que pif ! Quatre ans plus tard, L’Informé révèle que l’activité de Sorare est en chute libre. Son chiffre d’affaires aurait baissé de 59% en 2023 puis de 27% l’année dernière, tandis que ses pertes se chiffrent à 220 millions d’euros en 2023, reléguant la licorne en dernière division. Mais qui aurait pu prédire ?

L’INNOVATION INUTILE DE LA SEMAINE

La souris d’ordinateur anti-mains moites

Vous connaissez peut-être la souris d’ordinateur qui bouge toute seule sur son tapis pour tromper votre employeur, celle contrôlée par votre langue (ou votre pensée), ou encore celle qui vous empêche de trop bosser… Mais vous n’avez probablement jamais entendu parler de la souris vous permettant de garder les mains sèches ! Vous ne rêvez pas : principalement destinée aux amateurs de jeux vidéo et plus largement à tous ceux qui malaxent cette petite chose comme s’ils étaient en train de préparer une succulente pâtisserie, dites bonjour à la souris… avec ventilateur intégré !

Eh oui, il s’agit d’une souris très spéciale qui vous permet d’éviter de suer des mains après des heures et des heures de manipulation. Le principe est assez simple : avec son petit ventilo qui tourne en continu, les paumes de vos mains restent au sec, peu importe le temps que vous passez dessus. Bon, on vous conseille quand même d’en profiter rapidement, vu que la fin de la souris d’ordinateur ne va plus tarder à ce qu’il paraît… 

AU MOINS UN TRUC INTÉRESSANT

Taaaaaaadaaaa : Climax sort son polar de l’été !
Dans ce nouveau numéro, on est partis enquêter sur ceux qui volent, polluent et empoisonnent. On y parle de trafics de déchets, de diplomatie toxique, de mafia agrochimique et de silences bien gardés…

Et ça donne :
-      La guerre des métaux rares en Serbie
-      Le scandale de l’hexane
-      De Marseille à la Belgique en passant par la frontière espagnole, découvrez la réalité terrifiante du trafic de déchets

Mieux encore : on a invité le maître du polar Olivier Norek à se joindre à nous, ainsi que la boss du game Ambre Chalumeau et l’incroyable Fatima Ouassak (et plein d’autres invités de choix !).

Ce numéro, on l'a pensé comme un grand polar à dévorer au soleil derrière ses lunettes noires… Ça vous chauffe ? Alors, prêts à soulever le capot ? C’est par ICI !

(Pour rappel, Climax est la petite soeur de Tech Trash en version trimestriel papier de 132 pages).

ET POUR FINIR… LE BON PLAN (SPONSO) DE LA SEMAINE

À l’approche des municipales, les collectivités n’ont plus le luxe de parler en intuitions, elles doivent démontrer et quantifier pour convaincre. 

C’est justement ce que propose City Manager, un outil développé par MyTraffic pour mesurer le pouls d’un territoire. Fréquentation piétonne, impact des événements, dynamique commerciale : autant de signaux faibles qui deviennent, une fois agrégés, des leviers d’action concrets.

À Grand Poitiers, par exemple, cette logique est déjà en place. Résultat : +30 % de fréquentation pendant certaines opérations commerciales, et des décisions de mobilité ajustées en continu. Fini les intuitions floues, place aux preuves solides.

En ce moment, MyTraffic vous offre une analyse gratuite de l’adresse de votre choix. 

Demandez votre analyse ici.

Allez, bisous !

Merci d'avoir perdu 5 min.

Tech Trash revient dans quelques jours (on l’espère pour vous !).

Allez hop, on partage (sur LinkedIn) #ByebyeTwitter #BisousElon

Bonus : Le meilleur mag de l’été est à dévorer ici - Chouette, bientôt une barbie à l’IA - Dis Clara, tu nous donnerais pas un peu de tes millions ? - Dites coucou au Trump mobile, le nouveau téléphone brandé Donald - C’est officiel : Il y aura désormais des pubs dans Whatsapp. Allez, tous sur Signal ! - Les kids manifestent contre Trump dans Roblox - Après le Danemark, c’est au tour de l’Allemagne de quitter Microsoft - A24 vs Mubi vs Neon : la guerre des cool kids est déclarée - Avis aux métalleux : les pogos font buguer les montres connectées - Ça vous dit, une petite sortie de soft clubbing ? - À Venise, des manifestants menacent de faire capoter le mariage de Jeff Bezos - La nouvelle tendance consiste à se faire tatouer les dessins de ses enfants - La suite… la semaine prochaine !

Nota Bene : vous avez peut-être remarqué que nous avons changé de plateforme d’envoi (big up à Kessel Media). Si jamais vous recevez ce mail alors que vous vous étiez déjà désincrit·e il y a quelque temps, si vous le recevez en double, si vous avez l’impression de ne plus recevoir Tech Trash, ou encore que votre newsletter favorite arrive désormais dans les spams, n’hésitez pas un instant : écrivez-nous à hello@techtrash.fr. On répond à tout le monde (même si ça peut mettre quelques jours), requêtes, questions, mots d’amour… promis 😘