LA question qui affole Internet

Le retour des NFT de Nike – une école d'influenceur – la censure en ligne et tout plein d'infos croustis pour passer une bonne fête du travail 🔥

Tech Trash
4 min ⋅ 30/04/2025

TOUT D’ABORD…

Salut tout le monde,

Pas grave si vous n’arrivez pas au quart du salaire médian chez Google aux US et que votre prochain psy est une IA ! Régalez-vous avec cette nouvelle édition de Tech Trash, qui commence fort avec trois news saignantes pour se préparer au long week-end qui arrive :

  1. Vous vous rappelez des NFT de Nike ? Quoi, vraiment pas ? Lancées en grande fanfare au moment où la marque annonçait, visionnaire, vouloir « s’intégrer durablement dans le Metaverse », les sneakers version cartes Panini ne valent désormais… plus rien (jusqu’ici, rien de bien étonnant). En décembre, Nike a tout simplement annoncé fermer sa plateforme NFT baptisée RTFKT (rachetée en 2021 plusieurs millions de dollars à un Français qui rêvait de bâtir le « Supreme du digital »). Résultat : tous les couillons ayant acheté des NFT en pensant spéculer malin ne peuvent désormais même plus écouler leurs baskets numériques et se retrouvent à la tête d’un grand empire de vent. Remontés, ils réclament 5 millions de dollars de dommages et intérêts à Nike pour escroquerie. Allez on y croit, la fortune est au tournant !

  2. Boom ! Le TAKE IT DOWN act (en majuscules dans le texte) vient d’être adopté, et ça inquiète pas mal de monde, à commencer par l’Electronic Frontier Foundation. Sur le papier, ça commence pourtant plutôt bien : le « TAKE IT DOWN act » vise à criminaliser la publication d'images intimes non consenties, qu'elles soient réelles ou générées par IA, et oblige les plateformes à les supprimer dans les 48 heures suivant leur signalement. Sauf que la loi, telle qu’elle est rédigée, ressemble surtout à un formidable outil de censure : la preuve, Trump en personne a ouvertement déclaré qu’il s’en servirait pour faire taire ses adversaires. Tout de suite, c’est moins sympa ! 

  3. Youpi, Dubaï lance son école d’influenceurs ! Mieux, la terre promise est carrément prête à PAYER les « étudiants » pour venir suivre « une formation d'élite pour l'avenir du tourisme » (et faire, au passage, la promo de Dubaï). Les heureux élus seront rémunérés, nourris, logés (dans un appartement de luxe, évidemment), et copieusement rincés au frais du département de l'économie et du tourisme de Dubaï. Et il faut croire que les temps sont durs pour le paradis fiscal des influenceurs : d’après Les Echos, le prix de l’immobilier a tout simplement explosé ces dernières années, boosté par l’afflux de millionnaires russes fuyant les sanctions occidentales. Résultat : nos chers influenceurs peinent à suivre le train de vie des oligarques, galèrent à payer leurs loyerset sont contraints de déserter en douce à Bali, courbés sous le soleil cuisant de leur échec.

  4. (Bonus) Vous adorez Tech Trash et vous avez envie de nous soutenir pour de vrai ? Si jamais vous voulez vous délester d’une pièce, d’un billet voire même d’un très gros montant (tout est possible – et défiscalisable, par-dessus le marché !), il ne vous reste qu’une seule chose à faire : allez faire un tour sur notre page de dons officielle. Et par avance : un incommensurable MERCI ❤️‍🔥.


AU MOINS UN TRUC INTÉRESSANT

Coloniser l’océan, sérieusement ?

Il y a 130 ans, Jules Verne publiait L’Île à hélice, quarante-huitième roman du cycle des Voyages extraordinaires. Au début de l’intrigue, les héros découvrent l’existence d’une île flottante (et mobile) sur laquelle on trouve Milliard City, lieu de villégiature pour milliardaires… Ça ne ressemblerait pas comme deux gouttes d’eau aux projets zinzins de « seasteading » d’une flopée de tech bros qui veulent s’affranchir des États-nations ? En effet, pourquoi se contenter de fuir la société en construisant un bunker en Nouvelle-Zélande, quand on peut directement vivre sur (ou sous) l’eau ?

C’est le pari (complètement) fou de Rüdiger Koch, un ingénieur allemand et investisseur crypto qui vient de battre un record mondial (120 jours dans une capsule à 11 mètres sous la mer des Caraïbes, quand même !). Derrière cet exploit, on retrouve Ocean Builders, une start-up de libertariens qui imaginent la mer comme une « terre » vierge qu’il suffirait de coloniser. Un projet emmené par une fine équipe de « seavangelists » : Grant Romundt (le « James Bond des océans »), Chad Elwartowski (qui risque la peine de mort en Thaïlande) ou encore Koch lui-même. Soit une flopée de vainqueurs rappelant le destin tragique de Samuele Landi, homme d’affaires italien qui s’était réfugié offshore pour éviter les autorités pendant près d’un an, jusqu’à mourir noyé… Évidemment : la réalité est moins glamour que les rendus 3D du site et aujourd’hui, Ocean Builders vend ses « maisons écolos flottantes » sur plan (les prix varient de 295 000 à 1,5 million de dollars), en attendant de développer la « Maldives floating city »… Bon, pas sûr que ça remplace l'État-nation, quand même !


ET POUR FINIR… LE BON PLAN (SPONSO) DE LA SEMAINE

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Allez, bisous !Allez, bisous !

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Tech Trash revient la semaine prochaine (on l’espère pour vous !).

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Nota Bene : vous avez peut-être remarqué que nous avons changé de plateforme d’envoi (big up à Kessel Media). Si jamais vous recevez ce mail alors que vous vous étiez déjà désincrit·e il y a quelque temps, si vous le recevez en double, si vous avez l’impression de ne plus recevoir Tech Trash, ou encore que votre newsletter favorite arrive désormais dans les spams, n’hésitez pas un instant : écrivez-nous à hello@techtrash.fr. On répond à tout le monde (même si ça peut mettre quelques jours), requêtes, questions, mots d’amour… promis 😘

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