Tech Trash

La newsletter Tech bête et méchante

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Par Tech Trash
15 déc. · 3 mn à lire
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Où est-ce qu'on signe ?

L'œil de Sauron – comment disrupter les politiques – les développeurs fantômes – 1 million (de plus) pour Trump – et tout plein d'infos croustis pour passer un excellent dimanche 🙏

TOUT D’ABORD…

Salut tout le monde ! 

Pour bien finir votre week-end, on vous propose un petit test bien sympa, et trois news encore plus cool… Allez, c’est parti :

  1. On adore les histoires de glandus de la Silicon Valley : en voici une nouvelle savoureuse. Cette histoire, c’est celle des « ghost engineers », ces développeurs « fantômes » démasqués par une étude récente de Stanford. Selon cette étude, près de 10% des développeurs embauchés dans la vallée n’accompliraient… rien. Leur programme type ? Deux modifs de code par mois, quelques mails, une pincée de visios, moins de 5 heures de travail par semaine, pour un salaire annuel oscillant entre 200 et 300K dollars. Où est-ce qu’on signe ?

  2. Dans le maquis des nouvelles réjouissantes, en voici une autre : l'œil de Sauron existe désormais pour de vrai. Eh oui, la start-up, qui a eu la subtile délicatesse de se baptiser « Sauron », commercialise des solutions de sécurité high-tech pour forteresses de milliardaires anxieux. Mieux : elle vient de lever 18 millions de dollars. Leur joujou phare ? Un « pod de dissuasion » : mi-drone mi-projecteur qui harcèle les intrus à coups de faisceau lumineux au logo menaçant. Parmi ses généreux bienfaiteurs, on trouve des cadres de… Palantir. Oui, cette autre entreprise de surveillance, elle aussi inspirée de Tolkien. Allez, maintenant on laisse JR tranquille, ok ?

  3. All-in pour Trump. On vous en parlait il y a quelques semaines : dès le lendemain de son élection, Trump a été largement félicité et soutenu par la Silicon Valley. Et ça continue : après Amazon et Meta, c’est désormais au tour de Sam Altman de faire allégeance au President-elect, et surtout à son prochain Ministre de l’efficacité gouvernementale Elon Musk. Après avoir amadoué Donald avec une pluie de compliments balancés dans les médias, le patron d’OpenAI prévoit désormais de mettre la main à la poche en faisant un don personnel de 1 million de dollars au « Trump fund ». Le NYT révélait il y a quelques jours que le fonds Trump fonctionne un peu à la manière d’un club privé, permettant aux donateurs les plus généreux d’avoir accès à des dîners guindés aux côtés de Melania, JD Vance et bien sûr de « l’homme de l’année » himself. Et de ne pas s’attirer les foudres d’Elon, par la même occasion ?


LA BULLSHIT-QUOTE DU JOUR

« Les entrepreneurs sont en train de disrupter les politiques. C'est le début d'une vague que rien ne pourra arrêter. »

Voici déjà quelques années que Stéphane Mallard nous alimente généreusement en punchlines goûtues et savoureuses. Son sujet de prédilection : l’avènement d’une « l’IA générale » qui « fera tout mieux que nous ». On ne sait pas trop comment, mais ça n’empêche pas Steph’ de nous le marteler à tout va à grand renfort d’annonces grandiloquentes concernant « la fin du travail humain », que « les gens ne sont pas prêts » et surtout que lui avait vu venir tout ça bien avant tout le monde. Paf ! Véritable Madame Irma de la tech, notre conférencier star et auteur de Disruption (notons d’ailleurs qu’il est le seul à continuer d’utiliser ce mot en 2024) se gargarise d’être le premier, balayant d’un revers de la main Ray Kurzweil, Laurent Alexandre et tous ses petits potes prospectivistes qui publiaient déjà des ouvrages sur le même sujet, avec peu ou prou (exactement ?) les mêmes prédictions… quelques années plus tôt. 

À côté de l’IA, Steph n’en oublie pas son autre cheval de bataille : les entrepreneurs. En effet, celui qui nous expliquait qu’en 2018, en France, « on forme des gestionnaires et des trouillards » alors qu’on devrait « former des entrepreneurs », en est intimement persuadé : les entrepreneurs sont LA solution à tous les problèmes. Parce qu’eux au moins, contrairement à ces incapables de politiques, savent « régler des problèmes ». Re-paf. 


ET AU MOINS UN TRUC INTÉRESSANT 

La piraterie n’est jamais finie

Hakim Bey, ça vous parle ? Son identité elle-même est l’objet de débats. Si certains sont convaincus qu’il s’agit de l’écrivain politique et poète américain Peter Lamborn Wilson, théorie la plus admise, d’autres suggèrent que le pseudo cache en réalité l’identité de plusieurs auteurs… Tel un pirate des idées, Hakim Bey passe sa vie à voguer de la poésie au mysticisme soufi en passant par l’anarchisme, avec toujours un cap en tête : inviter à une vie libérée des contraintes du capitalisme. Très probablement décédé, il est aujourd’hui vu comme l’un des pionniers de la culture des raves et des teknivals, ses écrits servant notamment de base idéologique au Burning Man, mais aussi un chef de file – voire le capitaine – de la grande idéologie du hacking

Retrouvez tout un tas d’articles sur les éco-hackers, les radios pirates, le seasteading et bien plus dans le nouveau numéro de Climax (le petit frère écolo de Tech Trash) « Utopie Pirate ».

Friendly warning : il ne vous reste plus que quelques heures pour choper votre abonnement, pack de Noël ou exemplaire à prix réduit. Passé ce soir à minuit, ce sera plus cher, et surtout vous ne serez plus à 100% sûr·e·s de recevoir votre numéro avant les fêtes. Donc si vous voulez offrir un cadeau 100% indépendant et 100% original et créatif, sautez le pas dès maintenant : offrez Climax

PS : On fait notre soirée pirate ce mardi au Point Ephémère à Paris. Si vous êtes dans le coin, passez-nous claquer une bise !


POUR FINIR… LE BON PLAN (SPONSO) DE LA SEMAINE

Envie d’investir sans plomber la planète ?

Avec Enky, c’est possible : vous investissez dans du mobilier reconditionné et vous empochez un rendement entre 6 % et 8,5 %. Et en décembre, petit cadeau sous le sapin1 % de ROI en plus pour tous les investisseur·ses !

Enky, vous commencez à connaître : c’est la boîte belge qui a déjà séduit des mastodontes comme Natixis et BPCE. Leur concept ? Fournir du mobilier en location pour des entreprises qui aiment la flexibilité : bureaux, hôtels ou même immobilier locatif. Aujourd’hui, Enky va plus loin en lançant une gamme dédiée au mobilier reconditionné, et la bonne nouvelle, c’est que vous pouvez y participer. Le principe est simple : vous financez ces meubles reconditionnés, et en retour, vous touchez des revenus passifs.

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Attention : investir comporte des risques importants, notamment de perte en capital et liquidités. Ne placez que des sommes que vous êtes prêt·e à perdre !




Allez, bisous !Allez, bisous !

Merci d'avoir perdu 5mn.

Tech Trash revient la semaine prochaine (on l’espère pour vous !).

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Bonus : Coucou l’IA qui augmente les loyers LinkedIn veut devenir TikTok – Dites bonjour au Uber-Notre-Dame – Et à l’altermagnetism – Peter Thiel à l’assaut de la Maison Blanche – Un lanceur d’alerte OpenAI retrouvé mort – Le NYT publie une grande enquête sur les combines du PDG de Nvidia pour esquiver 8 milliards d’impôts – La fortune d’Elon Musk a augmenté de 77% depuis l’élection de Trump – Paul McCartney n’aime pas l’IA – Même si elle nous permet désormais de jouer à des jeux anciens - Quand tout Internet défend un meurtrier, ça part en guerre civile à NYC – En rade d’idée pour vos cadeaux de Noël ? Demandez à Chat – La suite très prochainement !


Nota Bene : vous avez peut-être remarqué que nous avons changé de plateforme d’envoi (big up à Kessel Media). Si jamais vous recevez ce mail alors que vous vous étiez déjà désincrit·e il y a quelque temps, si vous le recevez en double, si vous avez l’impression de ne plus recevoir Tech Trash, ou encore que votre newsletter favorite arrive désormais dans les spams, n’hésitez pas un instant : écrivez-nous à hello@techtrash.fr. On répond à tout le monde (même si ça peut mettre quelques jours), requêtes, questions, mots d’amour… promis 😘